Cœur pur, allant et (5) La souplesse de l'oreille! (7) Une vie sans tache, (5) Une matinale pensée, (8) Le chien dans le verger! (6) La brosse fait voir, (5) Soulève une brume légère, (8) Puis la caresse (4) Détache encore des poils (7) Bons pour les nids du futur. (7) Après leur silence (5) De l'été, étouffant lui (7) Aussi, les oiseaux (5) S'expriment à nouveau! Ils (7) Ne chantent pas, ils conversent! (7) Trois kakis mûrissent (5) Lourdement, très lentement, (7) Tirant vers le...
Comme promis l'année dernière, voici quelques tankas de printemps.
Le poème de base de la poésie japonaise n'est pas le haïku, mais le tanka. Le tanka est constitué de 5 vers et de 31 syllabes. Par rapport au haïku de 3 vers et de 17 syllabes, il est donc plus long, mais aussi plus rond et moins suggestif, moins évanescent.
Il permet notamment de mieux décrire les choses et de mieux exprimer les sentiments.
Je travaille actuellement sur le livre 7 du Tome 2 de mon recueil de fables, livre consacré à Vénus, ou plutôt à Aphrodite, à la beauté, à la Suisse et aux vergers, et cette fable d'Esope sera en effet incluse dans ce livre 7. J'ai modifié et enrichi une première version qui ne me satisfaisait pas, écrite il y a quelques années, appartenant à cette galaxie de fables écrites ou plutôt ébauchées par mes soins lors de la conception du premier recueil. Et comme je parle dans ce...
Ce qui est loin s'idéalise; Ce qui est proche, on le noircit. Sauf au printemps où, Dieu merci, On dénoyaute les cerises. Pour les jolies fleurs qui me lisent, Cela crée un léger souci: Ce qui est loin s'idéalise; Ce qui est proche, on le noircit. Les fleurs m'entendent et me disent: "La pluie, nous la craignons aussi. Qu'il soit pressé ou indécis, Le vent abîme notre frise. Ce qui est loin s'idéalise!"
Une ballade dans le style de celles de François Villon, qui sera incluse dans mon recueil de poèmes Le Brahmapoutre à côté d'une poignée de rondeaux des quatre saisons.
Il existe une combe Secrète et mentholée Où la fraîcheur règne La confiance n'a qu'à bien se tenir Parole confite de soleil! Même ceux qui lavent Le bonheur de la connaître Tendent à l'oublier! On la redécouvre chaque été Avec un peu de chance Il y faut un ciel voilé Plus maudites que désirables Des éclipses de lune Le chien hésite à tourner La poignée du bois de pins Pourtant, ça me dit: Les pommes de pin Tapissent les aiguilles Jeunes chevreuils de l'année Jaillissent...
Non, Delphine, il n'est pas tout à fait terminé. Je dois encore relire et revoir Le cyclope amoureux, et je vais relire aussi une dernière fois le livre 4 consacré à Paris. J'ai encore relu des fables et des poèmes ces deux dernières semaines, et fait un certain nombre de modifications. Je me suis aussi aperçu qu'un mot revenait trop souvent dans ce premier recueil, et j'ai donc dû trouver, là où c'était possible, des synonymes et des substituts à ce mot. Je savais confusément que...