J'ai écrit en ce mois de novembre 2016 la dernière fable qui manquait au tome 1 des Fables du Lavoir. Cette fable n'est pas n'importe quelle fable: elle s'intitule Les lavandières de l'Armançon, et elle conclut en beauté le quatrième et dernier livre de ce tome 1. Elle conclut donc aussi le livre quatre consacré à Paris, qui s'achève en fait sur un "épilogue vaguement bourguignon".
Je tenais à ce que des lavandières soient présentes dans ce tome 1, et c'est chose faite. J'ai choisi des lavandières bourguignonnes parce que la logique géographique du déroulement du livre 4 m'y oblige et m'y invite, avant que l'épilogue n'entraîne le lecteur du côté du Jura et du Doubs. Cette fable met en scène des lavandières au bord d'un lavoir. Une des lavandières regrette le temps où elle lavait son linge au bord d'une rivière enchantée, au bord de l'Armançon, mais je n'en dirai pas plus... Tout ce que je peux dire, c'est que les photographies et les illustrations choisies pour agrémenter cette page reflètent assez fidèlement le contenu de ma fable... Il n'y est pas que question de lavandières...
J'ai choisi les bords de l'Armançon, car l'Armançon est bien une rivière emblématique de Bourgogne, une artère fluviale irriguant la Côte d'Or et l'Yonne, et parce que les lavandières de l'Armançon ont déjà connu une fortune littéraire par le passé, grâce au poète Aloysisus Bertrand qui écrivit deux petits poèmes en prose à leur sujet. Je suis ravi de terminer le tome 1 des Fables du Lavoir en marchant sur ses traces, et en ravivant le souvenir de l'existence de ses poèmes.